Schizophrène sur les réseaux sociaux

En effet, lorsque je traine sur le net je passe très vite en mode multi personnalités. Plusieurs onglets s’ouvrent dans d’un seul coup mon cerveau. Dès lors, je ne suis plus seul dans ma tête. Mais non ce n’est pas de ma faute, c’est celle des réseaux sociaux !

Cette multiplication de mes personnalités virtuelles est venue petit à petit avec le temps, mais de façon inévitable voire même essentielle. Je vous explique pourquoi…

Tout d’abord de par mes activités de blogueurs, j’ai dû créer des profils sur les réseaux sociaux pour chacun de mes blogs afin de développer une communauté spécifique autour de chaque thématique de mes blogs. Via ces profils, je peux échanger de façon plus ou moins anonyme, car je parle au nom de mes blogs et non en mon propre nom.

Je me suis également créé un faux profil Facebook dédié à tous les jeux sur mon smartphone. De cette façon je n’opportune pas mes amis avec des invitations incessantes et des demandes de déblocage de niveaux pour Candy Crush ou autres jeux du même acabit. De plus, mes contacts sur ce compte ne sont que des autres joueurs de ces jeux, je sais donc que quand je leur demande de m’offrir des vies en plus par exemple, ils vont m’en donner rapidement et vice versa.

Certains de mes faux profils me permettent de suivre des pages, des groupes ou des personnes que je n’assumerais pas de suivre sur mes comptes personnels. Alors attention rien d’illégal dans mes follows mais juste un peu de pudeur sur mes certains de mes centres d’intérêts (parfois peu assumés !). Il s’agit surtout d’artistes, de personnalités télévisuels et de groupes de conversation. Après tout Nietzsche n’a-t-il pas écrit que “la pudeur n’est qu’un artifice qui confère plus de valeur à l’abandon” ?

Le côté sombre du fait de posséder divers comptes annexes anonymes sur les réseaux sociaux, est de sombrer dans la spirale infernale et interminable du stalkage (ou stalking) anonyme. Il s’agit d’une phase frénétique de “recherche sociale” sur une personne sur internet. On se comprend hein, bien sûr ce n’est rien de plus que de l’espionnage digital à travers les différents réseaux. Le fait de posséder de faux profils sociaux permets alors d’espionner qui l’on veut sans que la personne ne le sache. On sait que ce n’est pas “joli joli” comme procédé, mais bon avouez que vous aussi, vous avez déjà staklé une ancienne connaissance pour savoir ce qu’elle devenait… Ceux qui diront non sont des menteurs !

Quant à mes comptes personnels, sur Facebook et Twitter, ils ne portent pas mon vrai état civil car je ne souhaite pas qu’on puisse me trouver sur internet. Afin de bien séparer vie privée et vie “publique” sur le net, le seul réseau social avec mes vrais prénom et nom est bien entendu LinkedIn.

Au final, jongler avec tous ces profils est une vraie gymnastique. Mais ils répondent tous à des besoins spécifiques et nécessaires pour moi, surtout que j’apprécie cloisonner les différents pans de ma vie, même sur internet. Grâce à ces différents comptes, j’ai eu le plaisir de rencontrer des superbes personnes avec qui j’ai sympathisé et qui sont devenus des amis 2.0. J’ai même eu l’occasion de collaborer à des projets web avec certains d’entre eux.

Mais au fait, j’vous ai pas dit… que je suis schizophrène sur les réseaux sociaux et que je ne compte pas me soigner ?

Written by Le Parisien Heureux
Amoureux de Paris et du Web, je me suis lancé en 2013 dans la création de ce blog pour partager mes coups de cœur, de gueules, de folies et bien plus encore… Ah oui petits détails, je crois parfois que ma vie est une série dont je suis le héros et que les Pokémon existent vraiment sur une île japonaise secrète...